lundi 29 octobre 2007

Le centre Persis


Dans un pays où l'espérance de vie atteignait 58ans en 1996 on se doute bien que la prise en charge de la maladie n'a rien de comparable avec les pays européens. Aussi quand un médecin donne sa vie pour soigner les femmes et les enfants il faut le saluer, l'aider, l'estimer pour ce qu'il fait en dépit des difficultés. C'est le cas du Docteur ZALA qui a monté cette petite structure d'hospitalisation où il traite avec un dévouement hors du commun les petits malades. On vient de très loin pour le voir. Il n'est pas rare qu'une femme marche toute la journée pour arriver exténuée avec un enfant ou plusieurs complètement dénutris. Avec peu de moyen il remettra sur pied la plus part du temps ces malheureux. Un centre de nutrition est accolé à la clinique. La dénutrition est très fréquente dans cette région ssahélienne. Qu'une année ne soit pas bonne pour les récolte et ce sont des dizaines d'enfants qi meurent de faim. Il n'est pas rare de voir chez le Dosteur Zala des enfants atteint du NOMA, maladie dues à une carence alimentaire qui finit souvent par un décès après avoir défiguré l'enfant.
Et pourtant il faut voir dans les yeux de cet homme toute la sagesse et l'espoir de la vie.

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